- dormition
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• 1752; dormicion v. 1400; lat. dormitio, de dormire « dormir »♦ Anc. théol. cathol. Le dernier sommeil de la Vierge Marie, au cours duquel eut lieu son assomption.dormitionn. f. RELIG Pour les catholiques et les orthodoxes, la mort de la Vierge (qui fut comme un sommeil), avant l'Assomption.⇒DORMITION, subst. fém.RELIG., rare. Mort de la Vierge Marie, considérée comme un court moment qui précéda son Assomption. La Vierge ne mourut, ni de vieillesse, ni de maladie; elle fut emportée par la véhémence du pur amour; et son visage fut si calme, si rayonnant, si heureux, qu'on appela son trépas la dormition (HUYSMANS, Oblat, t. 2, 1903, p. 163).Prononc. :[
]. Étymol. et Hist. Fin XIVe s. dormicion (Gloss. lat. fr. Richel. lat. 7684 ds GDF.); 1752 théol. (Trév.). Empr. au lat. class. dormitio « faculté de dormir, sommeil » [au sens théol. av. 634 Encomium in dormitionem Dei Parae (St Modeste, 6, t. 86, col. 3288 sq. ds Théol. cath., s.v. Assomption 2134 b)]; cf. a. fr. dormison (mil. XIIIe s. PH. MOUSKET, 13, 227 ds T.-L.). Fréq. abs. littér. :2.
dormition [dɔʀmisjɔ̃] n. f.❖1 Théol. cathol. Le dernier sommeil de la Vierge Marie, au cours duquel eut lieu son assomption. || Dormition de la Vierge (thème iconographique).2 Fig. et littér. Sommeil, inertie. || « Le XXe siècle allait arracher définitivement la littérature à sa dormition » (le Nouvel Obs., 24 juin 1983, p. 44).
Encyclopédie Universelle. 2012.